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| FrançoisViete 05/12/2004 22:08 |
l'Ukaine et Besançon |
Bonjour, Comme je l'avais annoncé un ouragan pro-yankee et UE s'est déchaîné sur FC à la "Rumeur du Monde".Le typhon se nomme Besançon.Un réquisitoire raciste anti-russe nous a été servi.S'il s'agissait d'Algériens par exemple il aurait valu la 17eme chambre à son auteur.Je ne reléverai que deux points: 1)"Personne n'a jamais vu un produit russe à part des matriochkas". On m'a justement montré cette semaine-dans une association de naturalistes où je suis bénévole- de remarquables nouvelles loupes binoculaires russes au quart du prix des plus compétitives de l"Ouest". (1000 Euros contre 4000). 2)L'Ukraine de l'Ouest est "plus travailleuse que la Russie". Il me semble que les "gentils" Oranges qui font la gréve et la fête depuis 15 jours alors que les "infects" mineurs bleus sont dans leurs mines devraient engendrer la considération inverse chez les très libéraux Besançon,Colombani et Casanova. Et tout était à l'avenant... François. |
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| edmond 06/12/2004 13:27 |
re : l'Ukaine et Besançon |
Exact. J’ai écouté cette émission. C’était hallucinant. Même Paris-Match est moins anti-russe et donc moins atlantiste et pro-américain que le trio Colombani-Casanova-Besançon. Tous américains jusqu’en Ukraine ! Vive l’Empire enfin dérégulé de l’Atlantique à l’Oural où tout travail sera rémunéré 500 Francs par mois sans protection sociale et tout non-travail (rémunération du capital) sera rémunéré au centuple, dans une ambiance de kermesse généralisée ! Voir ci-dessous des extraits de l’article « L’Ukraine veut passer à l’orange » de Paris-Match de cette semaine : [Si le mouvement a surpris par son ampleur les observateurs les plus aguerris, c'est peut-être parce que sa spontanéité est discutable. Car au fil d'un temps qui semble s'être figé, une curieuse sensation se fait jour, lancinante impression de « déjà-vu ». Cette foule aux émotions sans cesse travaillées est à l'image de celles qui, naguère, vinrent à bout d'un Milosevic en Serbie ou d'un Chevarnadze en Géorgie. Avec des méthodes identiques : une avant-garde étudiante préparant soigneusement l'avènement d'un dirigeant charismatique, une ville qui se couvre soudain d'affiches, quelques concepts simples sous forme de slogans et de logos, un lieu érigé en symbole de la résistance organisée sur un mode festif, la prohibition de toute violence, et l'humour pour seule réponse à la répression. En quatre ans, les jeunes Serbes de l'organisation étudiante Otpor, qui fut à l'origine de la chute de Milosevic, sont devenus les spécialistes du « happening révolutionnaire ». …… En Géorgie, le mouvement de jeunesse qu'ils ont formé et conseillé s'appelait Khmara - « Assez » ! En Ukraine, où les Serbes sont présents depuis plusieurs mois, il se nomme Pora - « Il est temps » - et a pour emblème une montre.]….. [A quelques dizaines de mètres seulement, dans un salon du café Fellini, Anna German soupire en ce dimanche soir. « Derrière le masque que lui ont posé ses conseillers occidentaux, je sais bien, moi, qu'il n'y a rien. » La jeune femme a bien connu Viktor Iouchtchenko du temps de son autre vie. C'était l'époque où, journaliste vedette de la radio Svoboda («Liberté »), financée par Washington, elle animait les premiers débats politiques. C'était avant qu'elle ne «trahisse» en devenant, en mai dernier, la conseillère spéciale de l'autre Viktor, Ianoukovitch; « pour vos lecteurs, c'est le méchant», ajoute-t-elle dans un sourire. Elle y a perdu nombre d'amis, sa réputation de journaliste intègre, et gagné l'opprobre de sa ville natale, Lviv, un des bastions de l'opposition. Alors pourquoi ? « Parce que j'ai compris que les gentils et les méchants, les intègres et les vilains oligarques n'étaient pas forcément là où on le dit. » …… Elle n'ignore pas que la partie est mal engagée. « Que peut-on faire contre ça? » demande-t-elle en désignant la place de l'Indépendance. Il est plus de minuit et les supporters du clan adverse s'y pressent toujours en nombre. «Trop tard. On ne peut pas se battre contre un tel arsenal. C'est l'un des effets de la globalisation. Les Américains et les Européens ont choisi. Dans ce monde manichéen, il y a peu de place pour la vérité. On a fait de Ianoukovitch l'homme de Moscou. C'est faux, je peux en témoigner. Il n'aime pas Poutine et Poutine s'en méfie. » ] |
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