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Benoît Beyer 01/04/2005 14:43 |
Colloque de Bruxelles |
De la science à la philosophie. Y a-t-il une unité de la connaissance ? ![]() Colloque de Bruxelles Auteur(s) : Cazenave Michel, Collectif Editeur : ALBIN MICHEL Paru le : 01/04/2005 ISBN : 2-226-15564-3 566 pages / 0.595 kg Thème : sciences-histoire et philosophie des sciences Prix Editeur : 26.00 Résumé Depuis 2001, France Culture et l'Université libre de Bruxelles, l'une des plus prestigieuses universités d'Europe, se sont associées pour organiser tous les ans un colloque international francophone sur les sujets qui font question dans le monde contemporain. Alors que l'éclatement et la spécialisation des savoirs semblent avoir totalement fragmenté notre connaissance ; alors que les rationalités philosophiques et scientifiques, la poésie et l'expérience mystique semblent s'être séparées dans des domaines irréductibles si ce n'est même opposés, il a semblé intéressant, dans un effort transdisciplinaire qui réunissait, entre autres, physiciens, psychologues et philosophes, de s'interroger sur une unité globale de la connaissance. Celle-ci implique-t-elle l'unité essentielle de l'être humain, ou l'unité du monde dans lequel nous sommes plongés - ou éventuellement même ces deux unités elles-mêmes réunifiées ? http://www.albin-michel.fr/ Site des colloques de Bruxelles http://www.ulb.ac.be/philo/cdb/ |
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casse-croûte 01/04/2005 14:59 |
re : Colloque de Bruxelles |
Raison VS expérience mystique ? ça c'est du pitch, je vais regarder si j'ai les 26€ dans mon porte-monnaie... Aaah l'incise d'autorité "l'une des plus prestigieuses universités d'Europe", ça j'aime. Au menu spécialisation à la Foucault et nostalgie du temps où tout était simple et bien rangé dans l'ignorance ou l'idéologie. Effectivement ça pourrait être sympa de lire ce livre, parceque ce résumé promet pas que du joli joli ... |
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La suite 01/04/2005 16:10 |
re : Colloque de Bruxelles |
Le résumé provient de ce site http://www.decitre.fr/service/search/fiche_detail/-/ean-9782 226155641/index.dhtml |
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Pour info 01/04/2005 16:13 |
Objectifs des « Colloques de Bruxelles » |
Objectifs de l’asbl « Colloques de Bruxelles » http://www.ulb.ac.be/philo/cdb/objectifs.html Université Libre de Bruxelles France Culture Dans une société en mutation accélérée où l’homme d’aujourd’hui a perdu presque tous ses repères, la question de l’unité se pose d’autant plus que l’ultra-spécialisation des savoirs d’une part et la désagrégation des liens sociaux et « politiques » en faveur de néo-tribalismes de l’autre, amènent à une atomisation de la connaissance et de l’identité humaines. Nous ne prétendons pas répondre à un problème aussi immense mais, en nous centrant sur la question de la connaissance et des conceptions du monde qu’elle véhicule implicitement, ouvrir des pistes de réflexion qui permettraient de mettre un peu d’ordre dans les idées. Dans ce but, il nous semble utile d’ouvrir deux perspectives : celle de l’unité de l’homme, puisque c’est le même homme qui réfléchit et qui rêve, qui cherche et qui souffre, qui établit les équations de la physique ou qui écrit des poèmes et de la musique, celle de l’unité des modes de connaissances, beaucoup plus complexe à traiter. Si le sujet humain est en effet unique dans ses diversités existentielles, il existe au moins un sujet épistémique qui soutient la connaissance. Mais ce sujet épistémique est-il une pure construction ou peut-on penser que lui répond une unité de l’objet de la connaissance ? Toute réponse hypothétique ne peut être ici que méta-disciplinaire et d’ordre philosophique. C’est pourquoi nous avançons l’oxymore d’une « unité différentielle », c’est-à-dire l’idée d’une unité qui ne pourrait se bâtir qu’à partir de la spécificité reconnue de chacune des disciplines convoquées par rapport à ses objets d’études, à ses méthodologies propres et à son épistémologie particulière. D’une unité, d’une part, qui définirait les niveaux et les types de réalité qu’elle unifie de la sorte. L’unité n’est pas tant, dans cette optique, ce qui fait de domaines et de modes de réel distincts un « Tout confusionnel », qu’un principe de cohérence et de raison discriminante. Démarche donc résolument inter, multi et transdisciplinaire, qui respecte toutes les différences en même temps qu’elle recherche leur dialectique et leur unité philosophique possible. De fait, dans le jeu de l’Un et du multiple, il s’agit de rendre une cohérence réciproque à l’homme et au monde selon les voies d’une raison réglée et en observant scrupuleusement ce que chaque démarche a par ailleurs d’irrévocablement singulier. L’Université Libre de Bruxelles estime que c’est le rôle d’une université d’organiser des colloques de haut niveau ; en raison de l’éclatement de la connaissance, un défi majeur du savoir contemporain est d’intégrer les déférents champs scientifiques qui, en raison de l’extrême spécialisation, ont tendance actuellement à devenir de plus en plus autonomes, ce qui risque de provoquer une série de dérives, d’où la volonté d’organiser : des forums qui témoignent des origines du savoir humain et nous en apportent le foisonnant développement dans le but d’une évolution harmonieuse de l’humanité et de limiter, tant que faire se peut, la destruction de notre environnement, des réunions qui font le point sur la recherche scientifique et les découvertes les plus récentes, dans les différentes disciplines, des rencontres qui donnent l’occasion aux différents secteurs de la science de « se nourrir » mutuellement, de découvrir ce qu’une science peut apporter aux autres. Nous rappelons à cet égard la phrase d’Einstein : « Lorsque les scientifiques mettront leur savoir en commun, l’humanité évoluera à pas de géant ». France Culture est une radio qui s’attache essentiellement à son rôle de « service public ». Elle est un exemple, malheureusement unique, par la qualité culturelle et scientifique de ses programmes, par son soucis de vulgarisation et de communication d’une culture scientifique et philosophique de haut niveau. France Culture a un rôle irremplaçable d’information et de sensibilisation du public, qui l’honore. |
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Pour info 09/06/2005 17:56 |
Y a-t-il une unité dans la connaissance ? |
France Culture - ULB ![]() De la science à la philosophie : y a-t-il une unité dans la connaissance ? Depuis 2001, France Culture et l'Université libre de Bruxelles se sont associées pour organiser tous les ans un colloque international francophone sur les sujets qui font question dans le monde contemporain. Alors que l'éclatement et la spécialisation des savoirs semblent avoir totalement fragmenté notre connaissance ; alors que les rationalités philosophiques et scientifiques, la poésie et l'expérience mystique semblent s'être séparées dans des domaines irréductibles si ce n'est même opposés, il a semblé intéressant, dans un effort transdisciplinaire qui réunissait, entre autres, physiciens, psychologues et philosophes, de s'interroger sur une unité globale de la connaissance. Celle-ci implique-t-elle l'unité essentielle de l'être humain, ou l'unité du monde dans lequel nous sommes plongés - ou éventuellement même ces deux unités elles-mêmes réunifiées ? Rediffusion du colloque dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin 2005 Site de France Culture http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/ Site des colloques de Bruxelles http://www.ulb.ac.be/philo/cdb/ Livre : De la science à la philosophie. Y a t-il une unité de la connaissance ? Michel Cazenave (dir.), éd. Albin Michel / France Culture, avril 2005, 566 p. - 26 euros. |
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