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| 5 clous 27/08/2005 23:03 |
Non, ce n'est pas Brice Couturier qu'il nous faut |
Faut quand même pas déconner! Ce type ne sait même pas que le métier d'un animateur de radio consiste à tirer le meilleur des invités et non à imposer ses petites idées personnelles Vraiment je crois que les six années de fast food adlérien ont ramolli le cerveau de tout le monde pour qu'on en vienne à accepter l'inacceptable  |
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| laurent nadot 28/08/2005 04:09 |
eh bien je vais en tartiner quelques couches... |
Ce qui est inacceptable, c'est de tomber sur des contribs d'une telle stupidité. Car Brice Couturier a tiré d'excellentes réflexions et débats des experts qui ont été invités. Et l'ouverture de ce fil supplémentaire en dit long. Vous comptez en ouvrir encore combien d'autre pour dégueuler votre bile sur un type que vous ne pouvez pas sacquer ? La radio de Laure Adler vous a rendu débile mon vieux. Ou bien vous l'étiez déjà avant, après tout. Cela dit, l'excellente présentation de l'avant-dernier numéro de contre-expertise, que je recopie ci-après, explique probablement la réaction de 23h03, qui à mon avis n'a rien à voir avecque la radio, mais a tout à voir avec certaines obsessions idéologiques qui ont envahi les regroupement d'auditeurs (le RACCFC, DDFC) mais n'ont strictement rien à voir avec la radio culturelle, et tout à voir avec un certain militantisme politique à la française. A l'intention de D. Kessler, il faut signaler que parmi les critiques d'auditeurs, il faudra distinguer celles qui viennent d'amateur de radio, et celles qui viennent de militants bornés. laurent nadot |
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| LN 28/08/2005 04:15 |
et encore une couche tiens |
Ah tiens, je vois que j'ai oublié de donner l'adresse de la meilleure émission de débats qu'on ait eu depuis longtemps sur FC : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/ete2005/ex pertise/index.php?emission_id=25060136 Tant que j'y suis, voici un extrait saisi au vol, càd avec quelques modifs dues à une mémoire imparfaite, mais qui ne doit pas trahir l'idée exprimée par l'excellent Couturier ce midi : << Le réel résiste aux simplifications faciles de l’idéologie. L’économie se venge quand on persiste à l’ignorer. L’expérience de la société réelle démend trop souvent les belles proclamations égalitaristes. La défense bec et ongle des positions acquises à des professions fermées bloque inéluctablement l’insertion de ceux qui piétinent devant les guichets de l’assistance. >> C'est rafraichissant de constater qu'on peut encore entendre cette lucidité sans complaisance sur la fréquence de FC malgré les 6 années de misérabilisme gnangnan et de militantisme neuneu qu'on vient de se farcir. Le dommage est que les veaux à qui ces sornettes étaient adressées ne semblent pas les avoir reçues (cf 23h03). LN |
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| LN 28/08/2005 04:22 |
Ah zut j'avais oublié la première couche |
Allons bon, voilà que j’avais oublié le dessert promis au contributeur de 23h03. La présentation lisible à l’adresse dite : << Pendant longtemps, nous nous sommes bercés de l’illusion d’incarner, pour le monde, un modèle. Mais le chômage de masse et l’exclusion persistent. Les systèmes de protection sociale, plombés, ne sont plus financés. L’investissement est médiocre, la croissance est faible, la balance commerciale se dégrade... Depuis quelques temps, nous commençons à nous demander si nous n’incarnerions pas plutôt un anti-modèle. Et ce soupçon n’est pas le monopole d’un courant de pensée libéral. Il n’est pour s’en convaincre que de consulter l’excellent dossier consacré, cet été, par le mensuel Alternatives Economiques à « la crise du modèle français ». Il est rassurant de se dire que ce n’est pas notre faute, mais celle des fonds de pension américains, des informaticiens indiens et des ouvriers chinois, bref de la mondialisation sans laquelle tout pourrait continuer comme par le passé. Là où le bât blesse, c’est qu’un grand nombre de nos voisins d’Europe, placés dans les mêmes conditions difficiles que nous, se sont sortis depuis plusieurs années déjà des drames dans lesquels nous nous débattons encore. En Irlande, Espagne, Portugal, Grande-Bretagne, Finlande, et Autriche, dénicher un travail ne relève pas du parcours du combattant. Les moins de 25 ans ne sont pas condamnés aux stages non rémunérés. Et le rapport de force entre employeurs et salariés est moins défavorable à ces derniers. Si cette série d’émissions estivales avait un message à faire passer, c’était seulement celui-ci. Analyser comment d’autres pays, qui ne sont pas forcément des « petits » ont su et pu mener à bien les réformes nécessaires devant lesquelles nous renâclons, ce sera l’une des tâches de mon émission régulière, Cause Commune, tous les jeudis à 19 heures trente. >> Brice Couturier |
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| guydufau 28/08/2005 09:43 |
re : Non, ce n'est pas Brice Couturier qu'il nous faut |
<< Le réel résiste aux simplifications faciles de l’idéologie. L’économie se venge quand on persiste à l’ignorer. L’expérience de la société réelle démend trop souvent les belles proclamations égalitaristes. La défense bec et ongle des positions acquises à des professions fermées bloque inéluctablement l’insertion de ceux qui piétinent devant les guichets de l’assistance. >> Brice Couturier LE REEL... seulement ceci : 15,6% des salariés en France gagnent moins que le SMIC. Quant à la suite de la prose de Brice Couturier : << Pendant longtemps, nous nous sommes bercés de l’illusion d’incarner, pour le monde, un modèle. Mais le chômage de masse et l’exclusion persistent. Les systèmes de protection sociale, plombés, ne sont plus financés. L’investissement est médiocre, la croissance est faible, la balance commerciale se dégrade... Mais qui empèche le système social d'être financé ? Une politique constante de baisse et de suppression de cotisations. Cette politique antisociale des gouvernements de gauche comme de droite aboutit, par exemple, au résultat suivant : 40% des investissements des sociétés du CAC40 sont des fonds de pension américains. Alors les lamentations sur le manque d'investissements !!! Que Brice Couturier informe correctement "sur le réel", au lieu de pérorer et vaticiner. |
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| T.L. 28/08/2005 09:57 |
re : Non, ce n'est pas Brice Couturier qu'il nous |
<< Si cette série d’émissions estivales avait un message à faire passer, c’était seulement celui-ci. Analyser comment d’autres pays [...] ont su et pu mener à bien les réformes nécessaires devant lesquelles nous renâclons.>> Je suis du même bord politique que monsieur Couturier mais j'ai honte de le voir détourner une chaîne qui devrait être éducative pour faire triompher des thèses politiques. |
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| LN 28/08/2005 18:38 |
Pure hypothèse de travail |
Ok, ok... mais : Guy : et si le système suédois était toujours très social, alors n'en ferait-il pas moins partie du réel ? (cf Contre-expertise du Lundi 15 aout). Et dans ce cas quelle serait ta réaction ? TL : et si les thèses en questions, aussi politiques soient-elles, comportaient suffisemment d'éléments assez objectifs pour dépasser les clivages, bords, camps politiques, et ainsi, ressortir à de l'information et non de la manipulation doctrinale ? Or je pense que c'est le cas : Couturier n'est pas si classable, et ses débats accueillent maints contradicteurs. Ergo les propos entendus dans Contre-Expertise ne sont pas dénués d'une fonction explicative/éducative. Et cela même sur une chaine certes déjà trop envahie par les "débats de société" et par des vaticinations sur le politique, au détriment de la culture patrimoniale dont la part est, eh oui, réduite à la peu de chagrin. Ergo si on lourde : - la suite dans les idées - l'économie en questions - travaux publics - les matins pour les remplacer par une version moderne du "monde contemporain" organisée par 2 producteurs de camps opposés, par exemple Brice Couturier et un partenaire/opposant compétent (donc ni Rousset ni le Deum ni Bourmi ni Clarino, mais plutôt je sais pas moi, disons un Thierry Garcin), je crois sincèrement que la station y gagnerait et la radio culturelle, et en passant le véritable gagnant serait l'auditeur fidèle de la station ... Laurent Nadot |
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| Yann 28/08/2005 23:09 |
Non, ce n'est pas la guerre de 14 qu'il nous faut |
Ouaip, retrouver le bon vieux temps de la ligne Siegfried sur France Culture...   Non seulement c'est irréalisable (il
faudrait une direction d'antenne politiquement neutre?), mais pourquoi
serait-ce même souhaitable? Il n'y aurait vraiment rien de tel
pour allumer un poudrière politicarde à FC, qui
débordera partout (et oui, aussi sur le forum, on se souvient
gaiement de l'épisode du référendum, où
chacun choisit sa colonne et regarde qui s'y trouve).Ce serait vraiment difficile de demander à ceux qui détiennent les micros d'avoir un certain devoir de réserve, et de donner du temps égal (et limité) aux divers courants, sans s'avancer, mais en *présentant*, simplement? Pfff, j'ai du mal à voir comment une radio culturelle pourra y gagner en créant un Verdun politique. J'espère que FC n'en est pas arrivé là... Yann |
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| CA 28/08/2005 23:56 |
Un peu d'air frais par ici |
Aaaah, Monsieur T. L. , contente de vous lire. J'ai essayé de dire la même chose, mais sans succès. Revenez plus souvent. C. |
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