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| LRDB 26/06/2007 01:42 |
les écrivains à la radio |
J'ouvre ce fil pour répondre tardivement à une contrib assez détestable mais point récente. Et pour répondre agressivement à une contrib très récente et tout aussi détestable. ./.. Ca se passe dans ce fil : http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=31 036&debut=0&page=1 La contrib visée, intitulée "Renée Elkaïm-Bollinger virée : bien fait !" http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=31 127&debut=0&page=1 ./.. |
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| LRDB 26/06/2007 01:47 |
la provoque de 00h47 |
Le texte : << Une question pour commencer : Avez vous jamais fait un plat à partir de cette émission ? C'est une émission que je ne regretterais pas. Avec un ton larmoyant et une absence totale d'indication culinaire, Renée Elkaïm-Bollinger, à mon avis, encombre l'antenne. Elle est, en un sens, typique des émissions vides de sens dont FC nous abreuve. Les sous-entendus fleurissent et la technique (c'est sale) est toujours absente. Je vois cette émission comme un brevet de connaissance culinaire pour les clients de Mac Donald. On a pas besoin de manger des préparations élaborées pourvu qu'on puisse en parler. Mais on peut reconnaitre qu'elle est plus agréable à entendre que, par exemple, NRJ. Ce qui est assez facile. Pourtant je la regretterais sans doute en entendant l'émission qui va la remplacer. >> ./.. |
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| LRDB 26/06/2007 01:51 |
en faire un plat |
./.. Franchement, c'est à lire de telles bétises, qu'il y a de quoi faire un plat. Cela dit c'est pas une première : il y a régulièrement ici des visiteurs qui nous sortent des énormités. On les relève parfois, et parfois pas. Une énormité récente, qui m'a laissé rêveur vu la quantité de sottise mobilisée, c'était par exemple le fameux "le soir c'est plutôt Veinstein qui casse l'ambiance, avec ses écrivains ; les écrivains il vaut mieux les lire que les écouter, car s'ils savaient parler ça se saurait". A cette absurdité personne n'a réagi, même pas moi, tellement c'était bête. Bête et évidemment contredit par l'écoute de cette radio, où abondent les écrivains, invités ou producteurs (la plupart des producteurs sont des écrivains) lui conférant ainsi le peu de qualité qui lui reste. "S'ils savaient parler ça se saurait" dit notre Savonarole en peau de saucisson. Ben justement : ça se sait et ça s'entend. Donc rien de plus tarte que cette séparation entre l'écrit et l'oral, qu'il s'agisse d'expression écrite, de poésie parlée, de conversation poétique, de propos tout de sensibilité et de profondeur. Toute cette radio montre que les écrivains peuvent faire de l'excellente radio. ./... |
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| LRDB 26/06/2007 01:53 |
les andouilles sur l'internet |
./... ah tiens pour info je mets quand même le lien vers l'autre contrib ahurissante de sottise, tout à fait du même tonneau sinon du même pseudo. Ce que d'ailleurs je me casserai même pas à vérifier, car vu le niveau de ces deux merdes franchement ça n'en vaut pas la peine. D'ailleurs jusqu'à 1h30, alors que je rédigeais ces lignes et que j'ai vu la réaction de W, je croyais bien être le seul ici qui se casse à répondre à de tels clowns. http://www.broguiere.com/culture/forum/index.php3?lecture=30 429&debut=0&page=1 ./... |
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| LRDB 26/06/2007 01:54 |
revenons à notre mouton |
./.. Aujourd'hui, nouveau numéro du bétisier : la contrib-provoque de 0h47 dans le fil sur l'arrêt de BAO. Est-ce de tristesse, en voyant s'approcher l'heure de fin de "minuit dix", que notre provocateur (je vais même pas vérifier si c'est le même pseudo) vient nous torcher une nouvelle preuve de sa bétise. Contrairement à ce qu'écrit ce sourdingue, le ton de Renée Elkaïm-Bollinger n'a rien de larmoyant. Ce ne sont pas les écrivains qui ne savent pas parler, c'est notre provocateur à deux balles qui ne sait pas écouter la reine |
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| k 27/06/2007 16:42 |
re : les écrivains à la radio |
Chouette, un fil tout neuf juste pour moi et un pote gastronome ! C'est encore mieux que le quart d'heure warholien, j'en suis encore toute mouillée. Et surtout, je vais pouvoir enfin arrêter de surveiller ce forum à la recherche de réactions à nos hénaurmes provocations, et reprendre une activité normale, comme écouter la radio et les écrivains somnifères. Un faquin en peau de saucisson (aïe, ne tapez plus !) PS : je maintiens, quoi que vous en disiez, que de l'écoute de maintes émissions du Jour au Lendemain de minuit, il m'est apparu qu'une proportion pas du tout négligeable des écrivains invités distillait un malaise à leur écoute, tant ils restaient mutiques et Veinstein avait des difficultés à faire accoucher leur âme de quelque parole orale. Ils me paraissait clair que coucher des mots par l'écrit était pour eux bien plus aisé que de coucher des auditeurs par l'oral ! D'où ma sortie provocatrice, mais sincère. PPS : malheureusement, je ne serai pas solidaire de mon camarade d'infortune, et je suis bien d'accord avec vous (quasi) tous quant à BAO. Bien à vous. |
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| Sophie 27/06/2007 17:27 |
re : les écrivains à la radio |
Tiens donc ! il existerait des paroles non orales ? C'est vrai qu'il doit être passionnant d'entendre un écrivain "coucher des auditeurs par l'oral" ; mais je suis méchante, il s'agit bien évidemment d'une coquille. Il n'empêche, j'ai beau faire de douleureux efforts d'imagination, je n'arrive pas à me représenter comment on peut "toucher" qui que ce soit "par l'oral". |
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| k 27/06/2007 17:41 |
re : les écrivains à la radio |
non, non, ce n'était pas une couille, rien qu'une piètre tentative de jeu de mots, vue l'heure tardive de diffusion de ladite émission... une sorte de "Bonne nuit, les grands" avec Veinstein en nounours et un écrivain en marchant de sable, qui nous couche/endort, nous auditeurs, par une poignée de paroles orales. |
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| LRDB 27/06/2007 20:24 |
c'était pas mal d'ailleurs |
Alors vous vous ne manquez pas de style, il faut le dire. Je parie qu'avec un peu d'entrainement (ou même sans), vous seriez très bon à l'oral Non ce qui ne va pas chez vous c'est l'écoute : les dialogues tissés de silence qu'on entend chez veinstein sont des portes entrouvertes vers leur monde personnel. je ne sais pas trop si ça a du sens pour vous. En tous cas ça vaut mieux que la bouillie verbale d'un bourmeau ou d'un Lebrun, qui comblent leurs hésitations avec des surdoses de "euh", interminables pour le second. De même les silences de "Du jour au lendemain" valent mieux que les "bon jveudire" et les "ah ouai" qui émaillent minuit dix, et qu'on entend aussi parfois dans "Surpris par la nuit", d'ailleurs (quand le Xav'e est au micro). Avec votre mini-phobie du silence, vous me faites penser à Laure Adler et à sa radio en dirèque. Mais les gens qui réfléchissent avant de répondre, voyez-vous, disent des choses bien plus intelligentes, et souvent plus élégantes, que les pompeurs d'air qui ne laissent jamais respirer nos esgourdes, que ce soient les vieux schnocks décatis et au talent disparu (lebrun, laurentin, mitterrand), les jeunots boufeurs de haubans (le Deum, baddou), les branleurs institutionnels (bourmeau, martel, toute l'équipe de minuit dix) et notez que je ne parle pas des poulains de Fun radio de Skyrock ou de NRJ, pour ne pas démoraliser ces derniers qui, contrairement à nos rigolos de France-turlute, ônt l'honnêteté d'afficher la couleur et vendent leur daube hélas vivante sans feindre de nous fouguer de la culture pas encore morte. La reine |
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| Laurent Nadot 01/07/2007 07:43 |
Catherine Safonoff |
Je viens de balayer un bon mois de Du jour au lendemain, à la recherche d'un extrait que je n'ai pas trouvé, mais j'y ai gagné au moins ceci pour alimenter notre discussion : les silences de certains de ces écrivains ne sont pas à verser au dossier du mutisme, mais au dossier de la vie intérieure, et de la difficulté d'être qui parfois se dit, de façon très émouvante, au micro de Veinstein. Là où vous n'avez pas tort, c'est exact que certains d'entre eux sont particulièrement bloqués. Exemple, celle que je suis en train d'écouter et dont j'ai mis le nom en titre de ma contrib. De mon point ces hésitations et ces silences ça fait au contraire de l'excellente radio. Même quand -et là c'est le cas- on entend aussi de la banalité dans cette souffrance. La complicité que Veinstein parvient à établir avec ses invités est non moins émouvante et d'une rare qualité. On est loin de la pseudo-psychologie à la sauce Mireille Dumas. On est loin de l'ininterrompue chaine verbale d'Ali Baddou, de Jean Lebrun (le Nicolas Hulot de France-Cu) ou de Skyrock. Cette émotion a sa place au coeur de la nuit. De mon point de vue c'est bien l'agitation de Minuit 10 qui plombe l'ambiance. J'ajoute ce dernier point non pour enfoncer un clou, mais pour dire qu'il s'agit quand même -aussi- d'une affaire de goûts. LRDB |
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| LN 01/07/2007 09:16 |
(suite) |
... ah tiens, en continuant à ne pas trouver ce que je cherche, j'en entends quelques autres qui ne sont pas mais alors pas du tout mutiques ni hésitants. Ils ne cherchent pas leurs mots ni leurs idées, et finalement c'est pire que le contraire : ces glosateurs prolifiques, obsédés par leur eux-mêmes (on se croirait sur le blog de Clopinette), diserts jusqu'à lintarissable, abusant du moi-je. La pire des caricatures en la matière : Christine Angot. D'autres sont certes moins niais, dans le tas il y a d'authentiques intellectuels, horripilants de pose vaniteuse (François Jullien), ou bien lourdement auto-centrés même quand ils parlent d'autre chose (récemment Olivier Cadiot). Epuisants. Ceux là je les zappe, un peu moins vite que les Minuit-10, parce que j'ai confiance dans le producteur. Bref je m'accroche un peu. C'est bien une question de goût. Vive les silences et merci Veinstein. LRDB |
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| LRDB 01/07/2007 10:46 |
Veronique Olmi au micro d'Alain Veinstein |
Le 9 mars à la 16ème minute : << [...] à France Culture, vous savez que certains silences valent mieux que la parole... >> O combien... |
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