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la reine des belges 16/10/2004 21:30 |
le journal de J-L Crimon - 14 octobre |
0) Remarque liminaire : Etant donné que je ne peux pas me prononcer sur la pertinence des sujets choisis, je ne peux parler que de ce que j’entends. Je n’ai pas le courage de décortiquer le tout, et d’ailleurs je n’ai pas non plus de méthode, bref je ne sais pas comment faire. Alors j’ouvre le feu avec seulement les commentaires qui me viennent tout en écoutant : ce sont des impressions et non une analyse. 1) Il y a d’entrée une charge ironique de Jean-Louis Crimon contre Jean-Pierre Raffarin, qui va devoir, parait-il « faire le grand écart » et « se transformer en derviche » parce qu’il se trouve en position d’émettre une opinion contraire à celle de Chirac. - Commentaire : quoique je n’aime pas Raffarin et que je trouve Chirac ridicule, je m’insurge contre cette façon de se gausser des dirigeants : ils ne méritent ni excès de respect, ni moquerie persiflante. Et indépendamment de ce qu’ils méritent ou non, il se trouve que nous, les auditeurs, nous avons besoin de nous faire un avis, sans être manipulés par les moqueries du journaliste. Or il y a dans le choix des expressions de Crimon des jugements implicites qui participent de la désaffection du politique et signent dans quel camp se trouve le journaliste. En outre, se mettre ainsi soi-même en scène alors qu’on a pour métier d’informer, c’est détourner le média à son petit profit, et si c’est acceptable dans le cadre des chansonniers ou des Guignols de l’Info, dans le cadre du journal de 7h je trouve ça complètement indéfendable. En tous cas vu l’évident jugement induit et la mise en scène de soi, ça me décrédibilise Crimon. - Conclusion : information quasi-nulle. 2) Séquence sur la modification de la loi Evin : la voix de Crimon chantonne « les députés pro-vin voulaient mettre de l’eau dans son vin à la loi Evin voici ce qu’il en advint ». On apprend donc que sera autorisée (je cite) « la pub pour évoquer -joli terme et bel euphémisme- les caractéristiques qualitatives d’un vin » (finde la citation). - Commentaire : là encore je me tape de l’événement comme d’une rondelle de contreplaqué. Mais je n’apprécie pas le ton de persiflage du journaliste, et j’appécie encore moins son humour de demi-sel avec l’allitération et le ton ironique. Si ce mec est pour le maintien et le durcissement de la Loi Evin, ça ne doit pas passer ainsi dans son baratin. Or là il essaie de me dire ce que je dois penser de l’événement. Merci, mais pour me faire un avis sur la pub pour l’alcool, c’est d’info que j’ai besoin, d’infos sur l’alcoolisme en France, et pas du jugement implicite de Crimon, et pas non plus besoin de ses effets de style à deux balles (mes petits copains de Sud-Etudiants, ils font aussi bien, voire mieux). 3) Laure de Vulpian envoyée spéciale au second procès Juppé. Là encore je précise que je n’ai pour ce gus ni sympathie ni antipathie, et que je n’ai pas non plus de pitié pour les puissants qui se font abattre. Par contre je reconnais n’avoir aucune sympathie pour les minables qui dansent sur la tombe des géants que d’autres abattent. Alors voila ce que je n’aime pas entendre : la voix de Laure de Vulpian raconte comment la présidente du tribunal harcèle Juppé de questions, puis Vulpian conclut en qualifiant la présidente de « rigoureuse, efficace, et productive ». Alors que sur les extraits cités par Vulpian, il m’est assez clair que la présidente instruit totalement à charge, avec des questions typiques de procureur public et non de juge. 4) J’entends la voix de deux correspondants à l’étranger : Frédéric Charles à Tokyo et Nabilah Hamel je ne sais où (au Caire peut-être). En 3 ou 4 minutes, tous deux viennent d’expédier dans mon oreille uniquement des faits. Je me sens mieux, subitement : je sens que j’ai affaire à des vrais journalistes, malgré le ton pénible du second genre BFM. Mais je laisse les critiques aller vérifier cela. Ah zut pendant que j’écris, à la dernière seconde j’entends que Frédéric Charles juge que la conférence internationale a couté cher et produit fort peu de résultat : tiens, ça, ça ne me choque pas : c’est que je n’y entend aucun jugement de valeur campiste ou orienté. Peut-être pour ces jugements là je suis indulgent ?? Oui, mais je n’ai entendu que des faits, même assorti du jugement finale, il n’ya pas de prise de position orientée, ni explicite ni implicite.... ./.. |
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